Par les différences physiologiques entre les sexes et la minceur de la peau des femmes, celles-ci sont bien plus concernées par la cellulite que les hommes, principalement au niveau des cuisses ou des fesses.
Une fois la cellulite installée, il est difficile de s’en débarrasser. Une activité physique, des crèmes anticellulite, des produits drainants ou des techniques médicales comme la liposuccion ou les ultrasons peuvent atténuer l’effet peau d’orange.
La nature a tout prévu en nous octroyant des réserves de cellules graisseuses. Mais ces réserves principalement localisées sur les hanches, les fesses et les cuisses ne sont pas toujours esthétiques et entraînent parfois un combat acharné contre cette « peau d’orange ».
- Elle touche majoritairement les femmes, minces ou en surpoids.
- En effet, il n’y a pas besoin d’avoir de kilos en trop pour être concerné par le phénomène
- Au-delà du côté esthétique, la cellulite peut être douloureuse Il n’existe pas un traitement mais plusieurs. La diversité la régularité des soins et le fait de les combiner permet les meilleurs résultats
En revanche, gardons à l’esprit qu’il n’existe pas de traitement « miracle » anti-cellulite.
Après avoir défini les zones à traiter, le Dr Marianne Cayatte propose un protocole comprenant 3 types de soins pour le traitement des capitons :
- La mésothérapie au pistolet 225,
- La radio-fréquence et
- La pressothérapie
La mésothérapie au pistolet u225
Permet le dé-fibrosage des capitons : le soin consiste en micro-injections de principe actifs spécifiques de la cellulite (carnitine et mélilot par exemple).
Mieux oxygénée, la fibrose va diminuer et les tissus vont retrouver leur souplesse.
Stimulées, les cellules augmentent la production de collagène et de fibres élastiques : la peau retrouve élasticité et souplesse, et attenue « l’effet peau d’orange » .
La radiofréquence avec rouleaux mécanisés et leds
Ce soin permet de faire monter la température externe dans l’hypoderme (couche de graisse) sans abîmer la peau en surface.
Selon les températures, la radiofréquence permet de vider ou casser les adipocytes (les cellules graisseuses). L’objectif est de défibroser la cellulite pour atténuer l’aspect gondolé et tendre vers une peau plus lissée
Le palper rouler du vacuum permet de malaxer et rouler la peau en continue en surface de la peau. L’objectif du palper rouler est de déplisser la couche de cellule graisseuse.
Seules les surcharges graisseuses localisées à certains endroits et résistant à l’amaigrissement sont réellement des indications pour la radiofréquence. Elle ne fait pas perdre de poids et ne remplace pas une prise en charge nutritionnelle.
La cryolipolyse
Lorsque la cellulite est très localisée : poignées d’amour, bourrelets au-dessous et au-dessus du soutien-gorge, culotte de cheval, face interne des genoux, pli sous fessier, bras, les séances de cryolipolyse (une technique qui permet de détruire les adipocytes par le froid) donnent généralement de bons résultats.
Pendant et après le traitement, il est possible de suivre quelques conseils et mesures hygiéno-diététiques.
La pressothérapie
La pressothérapie est une méthode de drainage lymphatique mécanisée qui contribue à améliorer la circulation sanguine et lymphatique, et à soulager, entre autres, les phénomènes de jambes lourdes et de rétention d’eau favorisant la cellulite
Les 5 piliers de l’alimentation anti-cellulite
Eviter les aliments transformés
Pour améliorer le goût des aliments devenus insipides ou desséchés suite aux transformations qu’ils subissent, les industriels leur ajoutent beaucoup de sel et du sucre raffiné, mais aussi, par exemple, des émollients. Or, le sel et le sucre raffiné favorisent la rétention d’eau.
Choisir les bons glucides
- Booster sa consommation de fruits et légumes
- Privilégier les graisses insaturées
- S’assurer de bons apports protéiques
La cellulite n’est pas une fatalité ! Pour la déloger, il est impératif de restructurer son alimentation.
Sur un plan pratique :
Stop sur les plats préparés (soupes, quiches, pizzas…), les desserts lactés, y compris allégés (yaourts aux fruits, crèmes…), les biscuits salés et sucrés, les charcuteries industrielles, les sucres blancs raffinés (biscottes, céréales du petit déjeuner sauf mueslis et flocons, pain de mie blanc…).
Pour leur côté pratique, on peut conserver les surgelés nature (légumes, viande, poisson…) et les compotes sans sucres ajoutés.
Choisir les bons glucides
Tous les sucres ne se comportent pas de la même façon dans l’organisme ! Ainsi, ceux à index glycémique élevé (riz blanc, pâtes et farine raffinés, produits sucrés, pommes de terre cuites à l’eau, pain de mie…) sont à éviter. En effet, ils provoquent une hypersécrétion d’insuline qui entraîne le stockage de l’énergie sous forme de gras.
Ils entraînent une hyperglycémie chronique qui favorise le mécanisme de glycation du collagène cause de la formation de cellulite “indurée”.
À l’inverse, les aliments à index glycémique bas (IG inférieur à 50) régulent la glycémie et la sécrétion d’insuline, ce qui freine le stockage.
De plus, ces aliments rassasient plus et ils évitent une surconsommation d’énergie propice au développement de la masse graisseuse.
En résumé :
Pour déstocker rapidement, on réduit sa consommation de glucides : 1 à 2 fruits par jour et des féculents au petit déjeuner et à un des deux repas principaux, en modérant les quantités (150 g en poids cuit).
Le Dr Marianne Cayatte vous conseille de troquer les céréales raffinées contre leurs versions semi-complètes et le pain trop blanc classique contre un pain au levain.
Réhabiliter les légumineuses en les faisant tremper avant de les préparer afin de prévenir les ballonnements.
Augmenter sa ration de fruits et légumes
Les fruits et légumes renferment un large panel de micronutriments qui agissent en synergie pour drainer l’eau en excès et réduire la peau d’orange. Parmi eux :
Le potassium favorise le bon équilibre hydrique des cellules, les antioxydants variés (vitamine C, flavonoïdes, carotènes, etc.) protègent les cellules des vaisseaux sanguins contre l’agression des radicaux libres, les renforcent, diminuent leur perméabilité et assurent une meilleure fluidité du sang.
Riches en fibres et en eau, les fruits et les légumes ont également une action favorable sur le déstockage des graisses. Pourquoi ? Parce qu’ils ralentissent l’assimilation des aliments consommés au repas. À condition de privilégier des fibres douces, on s’assure aussi un bon transit pour un ventre plat.
Au total :
Prévoir des légumes au déjeuner et au dîner.
Pour drainer, miser sur le radis noir, les asperges, le poireau, le fenouil, les choux… riches en potassium.
Pour la fluidité du sang, enrichir ses plats avec de l’ail, de l’oignon et de l’échalote.
Pour bénéficier d’un maximum d’antioxydants, mettre beaucoup de couleurs dans son assiette.
Côté fruits, se limiter à 2 portions par jour car tous contiennent des quantités de sucre non négligeables.
Favoriser le kiwi, les agrumes et les fruits rouges pour la vitamine C et les flavonoïdes,
Pour un effet ventre plat, limiter le cru et privilégier soupes et compotes, notamment en première semaine.
Privilégier les graisses insaturées
Certains produits gras aussi possèdent une action anticellulite ! Noix, noisettes, amandes fraîches, huile de pépins de raisin, avocat, poissons des mers froides ou olives, par exemple, renferment de la vitamine E, un puissant antioxydant protecteur vasculaire qui agit sur la rétention d’eau.
Par ailleurs, les acides gras polyinsaturés que contiennent poissons gras, huiles végétales et oléagineux sont peu stockés par l’organisme qui les utilise pour renouveler les membranes de ses cellules, contrairement aux acides gras saturés et trans (fromages, charcuteries, beurre, produits industriels…).
En pratique :
Pour cuisiner et assaisonner, on privilégie les huiles végétales en les variant et réserver le beurre au petit déjeuner.
Opter pour des viandes maigres et on introduit du poisson gras 1 à 2 fois par semaine.
Consommer aussi des oléagineux et de l’avocat, en les comptabilisant dans l’apport lipidique du repas.
S’assurer de bons apports protéiques
Enrichissant les fibres musculaires, les protéines contribuent à lutter contre l’insuffisance veineuse et la rétention d’eau : les muscles agissent en effet comme une contention naturelle des veines des membres inférieurs. Par ailleurs, les protéines rassasient, évitant ainsi une surconsommation calorique.
En conclusion :
Privilégier les sources de protéines de haute valeur biologique : poissons, laitages, soja, œufs et viandes, en privilégiant viandes maigres pour alléger l’addition calorique sans diminuer les quantités.
Enfin, entretenir sa forme physique et la marche constituent d’excellents antidotes contre la cellulite !